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LE DANGER DES HUILES VEGETALES TRANSFORMEES ET DES GRAISSES TRANS

LE DANGER DES HUILES VEGETALES TRANSFORMEES ET DES GRAISSES TRANS

Huiles de tournesol, de colza, de palme, de carthame, de soja ou encore de maïs … Toutes ces huiles végétales transformées constituent l’un des pires composants de notre nutrition moderne et leur consommation est étroitement corrélée à l’explosion du nombre de maladies auto-immunes, de cancer ou encore de problèmes cardiovasculaires que l’on constate depuis les 70 dernières années.

Les huiles végétales transformées et les graisses trans font partie des molécules les plus toxiques qui vous puissiez ingérez. Pour autant de nombreuses institutions officielles continuent de promouvoir ces graisses en indiquant qu’elles sont susceptibles de faire baisser le taux de mauvais cholestérol.

Ces huiles sont des graisses insaturées extraites des graines (y compris céréales et légumineuses) provenant du soja, du maïs, du tournesol ou encore du colza pour n’en citer que quelques-unes.

Dans la mesure où il est difficile d’extraire de l’huile de ces graines, le processus industriel pour les fabriquer est lourd et requiert notamment des traitements à haute température et l’emploi de nombreux produits chimiques industriels et solvants toxiques.

Dans la mesure où les procédés industriels à l’origine de ces huiles sont relativement récents dans l’histoire humaine, ces dernières n’ont été intégrées que récemment dans les régimes alimentaires occidentaux. Il y a une forte corrélation entre l’incorporation de ces huiles dans nos régimes alimentaires et l’explosion du nombre de maladies chroniques au cours des 70 dernières années.

L’un des problèmes de ces huiles hautement insaturées est leur oxydation. Dans la mesure où les graisses polyinsaturées contiennent plusieurs doubles liaisons, elles ont tendance à réagir avec l’oxygène. En outre, les huiles végétales transformées contiennent peu de vitamines et de composés phytochimiques susceptibles d’empêcher leur oxydation, contrairement par exemple aux polyphénols et à la vitamine E contenue par exemple dans l’huile d’olive.

L’oxydation de ces huiles végétales transformées créée de nombreux produits de dégradation tels que des aldéhydes, des cétones, des époxydes et des composés hydroxylés dont la plupart sont considérés comme toxiques et potentiellement cancérigènes.

L’oxydation de ces huiles peut intervenir avant leur ingestion au travers du processus de cuisson ou bien encore durant leur stockage lorsqu’elles deviennent rances.

Si ces huiles sont chauffées à plus de 99°C, elles commencent à s’oxyder et donc à se dégrader. Alors même que ces huiles sont communément utilisées lors de cuisson bien au-delà de cette température limite, (rappelons que l’huile d’une friteuse monte à 175-185°C, que la température d’une poêle chaude atteint 150 à 350 °C et que celle d’un four se situe généralement entre 180 et 240°C), le processus d’oxydation est d’autant plus important que ces cuissons sont longues et que la température est élevée. Enfin, les huiles de cuisson des restaurants sont rarement changés tous les jours ; les aliments cuisants ainsi littéralement dans un véritable bain de produits de dégradation.

L’oxydation peut également apparaître après l’ingestion lorsque les graisses sont assimilées par notre organisme.

Ces huiles sont en effet très riches en Omega-6 et leur ingestion provoque une surcharge de ces dernières dans les membranes de nos cellules, provoquant une peroxydation lipidique au cours de laquelle les oxydants réagissent avec les lipides de la membrane des cellules, provoquant leur dégradation et endommageant leur ADN.

Les graisses saturées et monoinsaturées (que l’on trouve dans l’huile de noix de coco) sont moins susceptibles d’être oxydées en raison de leur structure chimique.

Rappelons également que les Omega-6 consommés en excès provoquent un vaste panel de pathologies comme des cancers, des maladies cardiovasculaires, des maladies inflammatoires, l’ostéoporose, des maladies auto-immunes, divers dysfonctionnements métaboliques et l’obésité.

Durant des centaines de milliers d’années, nos ancêtres n’ont pas planté du tournesol pour en collecter les graines, les broyer, les traiter industriellement à grands renforts de produits chimiques et pour finalement les porter à des températures extrêmes tant dans leur processus de fabrication que dans leurs modes de consommation.

Les graisses qu’ils consommaient étaient naturelles et pures. Elles composaient l’essentiel de leur apport calorique et ils les trouvaient dans les animaux qu’ils chassaient et dans les oléagineux qu’ils ramassaient (ou encore dans les noix de coco pour ceux qui étaient avantagés par la géographie).

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