LES DANGERS DU SUCRE
L’organisme humain n’est pas fait pour métaboliser de grandes quantités de glucides, quelles que soient leurs formes, même complexes. La consommation en excès de glucides, surtout sous la forme de sucres raffinés tels qu’ils sont présents dans de nombreux produits industriels ont un lien direct avec de nombreuses pathologies.
Les glucides doivent représenter une portion limitée de l’apport calorique (de l’ordre de 20-30% maximum) et être consommés uniquement sous leur forme complexe. On leur substituera une plus grande quantité de protéines, notamment animale mais pas exclusivement et surtout une plus grande quantité de lipides, y compris des graisses saturées de qualité, telles que celles composant la noix de coco.
Après des décennies à expliquer que l’ennemi était le gras, et à grands renforts de lobbying de l’industrie agroalimentaire, le monde médical a pris conscience du danger du sucre. Mais pourquoi un tel soutient du lobbying pour le sucre plutôt que pour les graisses ? Tout simplement parce que le sucre et notamment le sucre rapide est le macronutriment le moins cher à produire. Il est en outre facile à travailler, il réhausse le goût des préparations les plus fades et est très addictif. Toutes ces propriétés en ont fait un allier de choix de l’industrie agroalimentaire. Mais pour expliquer l’augmentation du nombre et de la fréquence de « maladies modernes » telles que l’obésité, les problèmes cardiaques ou encore tout le panel des maladies auto-immune, il fallait un ennemi, que l’industrie agroalimentaire a désigné comme étant le gras.
Mais toutes les graisses ne se valent pas. Le danger provient des huiles végétales transformées et des graisses trans, qui font partie des molécules les plus toxiques que vous puissiez ingérer. Dans la mesure où il est difficile d’extraire de l’huile de ces graines, le processus industriel pour les fabriquer est lourd et requiert notamment des traitements à haute température et l’emploi de nombreux produits chimiques industriels et solvants toxiques. En outre, ces huiles s’oxydent une fois dans l’organisme et produise de nombreux résidus cancérigènes.
Les bonnes graisses, y compris les graisses saturées telles que celles contenues dans la noix de coco par exemple, ne sont non seulement pas dangereuses pour la santé humaine, mais elles sont indispensables à notre métabolisme et au fonctionnement normal de notre cerveau.
La consommation excessive de glucides, même complexes, fatiguent l’organisme humain qui n’est physiologiquement pas conçu pour les assimiler en grande quantité. Dès lors que les glucides, là encore même complexes, constituent l’essentiel de l’apport calorique, les problèmes de santé se déclenchent tôt ou tard. Leur ingestion épuise les organes, fragilise le système digestif et sont en outre de plus en plus difficilement assimilés par l’organisme avec les années.
La consommation de sucres épuise les cellules humaines qui deviendront résistantes à l’insuline pour se protéger ; le cholestérol et la tension artérielle augmentent en conséquence au travers de divers mécanismes complexes.
Chez l’enfant, ces sucres ont encore plus d’effets délétères et entraînent des troubles du comportement tels qu’une agitation excessive, un manque de concentration et parfois de l’agressivité.
Etant donné la prépondérance des sucres rapides dans l’alimentation industrielle à destination des enfants, il n’est notamment pas étonnant de constater l’explosion du nombre de cas de troubles du déficit de l’attention.
Les effets délétères du sucre sont par ailleurs renforcés par l’absorption d’additifs alimentaires.
Mais alors faut-il manger des glucides ?
Oui, mais uniquement complexes, sauf concernant le fructose (sucres des fruits, qui seront d’ailleurs consommés avec leur peau quand c’est possible et en quantités modérées).
Ainsi, dans le cadre d’une alimentation de qualité, on substituera la majeure partie des glucides par une plus grande quantité de protéines de qualité et surtout une plus grande quantité de lipides, y compris des graisses saturées de qualité.