POURQUOI LES EDULCORANTS FONT-ILS GROSSIR ?
Les édulcorants non-nutritifs sont des substances qui n’apportent pas d’énergie à l’organisme. Ils comprennent le célèbre aspartame, mais également l’acésulfate de potassium, le néotame, le sucralose et des sucres « naturels » comme la stévia. Ces édulcorants, notamment très fortement présents dans les sodas « zéro » participent à l’obésité et aux nombreuses maladies qui lui sont liées, en affectant le métabolisme et les hormones.
Chez certaines personnes, la consommation de ces édulcorants produit malgré tout une importante libération d’insuline par un mécanisme complexe appelé « réponse insulinique de la phase céphalique ». Le corps libère de l’insuline en réponse à un goût sucré dans la bouche et en anticipation d’un pic de sucre dans le sang alors que chez la plupart des gens, l’insuline ne sera sécrétée qu’à partir du moment où le taux de sucre commence à être élevé dans le sang. On ne comprend pas encore bien pourquoi ce phénomène se constate chez certaines personnes et pas chez d’autres.
Tous les édulcorants, de l’aspartame à la stévia, sont susceptibles de stimuler la sécrétion d’insuline, simplement parce que le goût sucré peut envoyer le signal à notre cerveau que du sucre pénètre dans notre corps.
Le problème est qu’une forte dose d’insuline dans l’organisme sans pour autant avoir du sucre dans le sang, produit de l’inflammation, augmente anormalement l’appétit et peut perturber l’humeur et le contrôle des émotions, surtout chez l’enfant.
Les édulcorants se lient aux récepteurs endocriniens (les cellules spécialisées dans le tube digestif qui interagissent avec le système endocrinien gérant la sécrétion des hormones) ainsi qu’aux cellules du pancréas (responsables de la sécrétion des hormones qui pilotent le taux de sucre sanguin – insuline et glucagon).
En interagissant avec ces cellules, l’hyperinsulinémie qui en résulte est désastreuse pour l’organisme.
Mais les édulcorants favorisent également le mécanisme inflammatoire de l’organisme. Par exemple, l’ingestion d’aspartame augmente le stress oxydatif et l’inflammation du cerveau, même si on ne comprend pas encore bien les mécanismes sous-jacents à ces phénomènes.